Titre : Ensemble, c'est tout.
Auteure : Anna Gavalda
Edition : J'ai lu / Le Dilettante
Date de publication : 17 mars 2004
Pages : 576 / 608
Prix : 8.40 ¤ / 22 ¤
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Quatrième de couverture :
" Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... "
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Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto, et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin.
Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez cela comme vous voulez- , va se charger de les bousculer un peu.
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Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber ils s'aident à se relever.
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Extraits :
(Deux pour le prix d'un, c'est la fête o/)
"Il tendit son verre sans conviction : non, il ne dormirait pas demain. Demain il irait au Temps retrouvé, la SPA des vieux, manger des chocolats dégueulasses avec deux ou trois mémés abandonnées qui joueraient avec leurs dentiers pendant que la sienne regarderait par la fenêtre en soupirant.
Maintenant, il avait mal au bide dès le péage...
Il préférait ne pas y penser et vida son verre d'une traite.
Il regardait Camille en douce. Ses taches de rousseurs apparaissaient ou disparaissaient selon les heures, c'était très étrange comme phénomène...
Elle lui avait dit qu'il était beau et maintenant elle était en train de bader ce grand dadais, pff... toutes les mêmes.
Franck Lestafier n'avait pas le moral.
Légère envie de pleurer, même...
Eh ben, alors ? Qu'est-ce qui ne va pas, mon grand ?
Euh... Je commence par où ?
Un boulot de merde, une vie de merde, une mémé à l'ouest et un déménagement en perspective. Redormir sur un clic-clac pourri, perdre une heure à chaque pause. Ne plus jamais voir Philibert. Ne plus jamais le titiller pour lui apprendre à se défendre, à répondre, à s'énerver, à s'imposer enfin. Ne plus l'appeler mon gros minet en sucre. Ne plus penser à lui mettre une bonne gamelle de côté. Ne plus épater les filles avec son lit de roi de France et sa salle de bains de princesse. Ne plus les entendre, lui et Camille parler de la guerre de 14 comme s'ils l'avaient vécue, ou de Louis XI comme s'il venait de boire un godet avec eux. Ne plus la guetter, ne plus lever le nez en ouvrant la porte pour savoir, à l'odeur de sa cigarette, si elle était déjà là. Ne plus se précipiter sur son carnet dès qu'elle avait le dos tourné pour voir les dessins du jour. Ne plus se coucher et avoir la tour Eiffel illuminée pour veilleuse. Et puis rester en France, continuer de perdre un kilo par service et de le reprendre en bières juste après. Continuer d'obéir. Toujours. Tout le temps. Il avait fait que ça : obéir. Et maintenant, il était coincé jusqu'à... Vas-y, dis-le jusqu'à quand, dis-le ! Eh ben, ouais, c'est ça... Jusqu'à ce qu'elle claque... Comme si sa vie ne pouvait s'arranger qu'à la seule condition de le faire souffrir encore.
Putain, mais c'est bon là ! Vous pouvez pas vous exciter sur un autre que moi, maintenant ? C'est vrai, quoi, j'ai eu ma dose..." (Pages 269-271)
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"C'est une hypothèse. L'histoire n'ira pas assez loin pour le confirmer. Et puis nos certitudes ne tiennent jamais debout. Un jour on voudrait mourir et le lendemain on réalise qu'il suffisait de descendre quelques marches pour trouver le commutateur et y voir un peu plus clair... Pourtant ces quatre-là s'apprêtaient à vivre ce qui allait rester, peut-être, comme les plus beaux jours de leurs vies.
A partir de ce moment précis où ils sont en train de lui montrer sa nouvelle maison en guettant, mi-émus, mi-inquiets, ses réactions et ses commentaires (elle n'en fera pas) et jusqu'au prochain badaboum du destin –ce plaisantin– un vent tiède soufflera sur leurs visages fatigués.
Une caresse, une trêve, un baume.
Sentimental Healing comme dirait l'autre...
Une caresse, une trêve, un baume.
Sentimental Healing comme dirait l'autre...
Dans la famille Bras Cassés, nous avions désormais la grand-mère et même si la tribu n'était pas complète, elle ne le serait jamais, ils n'avaient pas l'intention de se laisser abattre.
Aux sept familles, ils étaient dans les choux ? Eh bien parlons poker ! Là, ils étaient servis et l'on appelait cela un carré. Bon, un carré d'as, peut-être pas... Trop de bosses, de bafouillages et de coutures dans tous les sens pour y prétendre mais... Hé ! Un carré !
Ce n'étaient pas de très bons joueurs, hélas...
Aux sept familles, ils étaient dans les choux ? Eh bien parlons poker ! Là, ils étaient servis et l'on appelait cela un carré. Bon, un carré d'as, peut-être pas... Trop de bosses, de bafouillages et de coutures dans tous les sens pour y prétendre mais... Hé ! Un carré !
Ce n'étaient pas de très bons joueurs, hélas...
Même concentrés. Même déterminés à garder la main pour une fois, comment demander à un chouan désarmé, à une fée fragile, à un garçon taillé dans l'échine et à une vieille dame couverte de bleus de savoir bluffer ?
Impossible.
Bah... tant pis... Une petite mise et des gains ridicules valaient toujours mieux que de se coucher."
(Pages 405-406)
Mon commentaire :
Mon commentaire :
Ce livre ? Un des meilleurs que j'ai jamais lu !
A la base, je devais le lire pour le lycée, je l'ai
choisi parmi une liste de plus de 50 livres. Quand j'ai vu le nombre de pages, j'avoue que ça m'a un peu rebuté, je n'osais pas le commencer, mais bon, j'avais pas le choix. Alors je l'ai lu. Au début c'est simple, les premiers chapitres font entre 2 et 5 pages. C'est très rapide à lire, on se prend vite à l'histoire, et quand on est sur une partie, on a vite envie de la finir pour savoir ce qui arrive aux autres personnages.
A la base, je devais le lire pour le lycée, je l'ai
choisi parmi une liste de plus de 50 livres. Quand j'ai vu le nombre de pages, j'avoue que ça m'a un peu rebuté, je n'osais pas le commencer, mais bon, j'avais pas le choix. Alors je l'ai lu. Au début c'est simple, les premiers chapitres font entre 2 et 5 pages. C'est très rapide à lire, on se prend vite à l'histoire, et quand on est sur une partie, on a vite envie de la finir pour savoir ce qui arrive aux autres personnages.
Les personnages justement. Ils sont très attachant ! Vraiment, je les aime tous, il n'y en a aucun que je préfère aux autres.
C'est aussi un livre qui nous fait ressentir beaucoup d'émotions. J'ai pleuré deux fois en le lisant, une fois au début, quand Camille nous raconte son enfance et son apprentissage du dessin, jusqu'à la mort de son professeur, et la deuxième fois, vers la fin, quand un autre des personnages meurt (je ne vous dirai pas lequel, inutile de gâcher votre plaisir ;))
Je vous rassure, il est aussi très drôle, je me suis surprise à sourire comme une innocente dans l'accueil de mon lycée rien qu'en le lisant.
C'est un livre que je recommande vraiment, il se lit très rapidement et l'histoire est très prenante !
P.S : J'ai appris en faisant des recherches pour faire cet article qu'il y avait eu une adaptation en film, si quelqu'un l'a vu, j'aimerai bien qu'il me donne son avis également ...
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C'est un livre que je recommande vraiment, il se lit très rapidement et l'histoire est très prenante !
P.S : J'ai appris en faisant des recherches pour faire cet article qu'il y avait eu une adaptation en film, si quelqu'un l'a vu, j'aimerai bien qu'il me donne son avis également ...
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Vos avis :
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Vos avis :
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Avis de Dream-Floppy :
"Ce livre ... comment dire, c'est de loin devenu mon livre préféré. J'ai lu un, deux, trois de ses livres puis j'ai adoré, continuer puis est venu celui là. La taille m'avait dit de le lire après, puis j'ai attaqué, j'ai tourné page après page sans m'arrêter. Les personnages m'ont conquise, impossible de ne pas aimer cette histoire, cette vie, tout quoi. Anna Gavalda est l'une des rares à nous parler de ses personnes comme ça, c'est incroyable. Après avoir lu le livre on connait les personnages par c½ur. Tous les sentiments passent en nous quand on lit ce livre, on espère, on rit, on pleure, on est en colère, enfin de nouveau tellement de choses, alors j'espère vous convaincre de lire ce livre. Vous ne raterez rien, j'en suis sure :)"
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Avis de As-Open-Books :
"Un roman excellent que j'ai eu aussi du mal à commencer, lorsque je l'ai eu, mais finalement, il se lit très bien et j'étais même déçue quand je l'ai fini ! Comme tu dis, l'histoire est très prenante et j'ai adoré chacun des personnages! Un magnifique livre, donc! Je n'ai pas vu le film non plus mais j'adorerai (même si j'ai en même temps peur d'être déçue!) ; il faut vraiment que je le télécharge!"
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Avis de La-Folie-des-seriestv :
"Ensemble c'est tout est mon roman préféré. J'ai lu tous les autres romans d'Anna Gavalda mais celui-ci est définitivement mon chouchou. Il raconte l'amour tout simplement pas un amour romancé mais l'amour de la vraie vie qu'il soit amical ou amoureux. Anna Galvalda sait raconter comme personne les sentiments humains les plus simples. Les personnages sont terriblement attachants, on envie de dévorer le livre jusqu'au bout pour voir ce qui va leur arriver. On se laisse totalement porter par l'écriture d'Anna Galvalda, une écriture simple, dynamique et bourrée de références littéraires. J'ai lu ce livre plusieurs fois et tous les ans je le relis avec plaisir."
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" Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des c½urs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme. Et, pfiou... Tout s'embrase. " Anna Gavalda
" Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des c½urs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme. Et, pfiou... Tout s'embrase. " Anna Gavalda
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- Sa-chan
shelovees, Posté le mercredi 08 mars 2017 19:17
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