
Titre : Le petit monde de don Camillo
Auteur : Giovanni Guareschi
Edition : Club de la femme
Année de publication : 1948
Pages : 253
Prix : 7¤
___Quatrième de couverture
«Derrière le petit monde de Don Camillo, disait Guareschi, il y a ma maison, Parme, la plaine émilienne, le long du Pô, où la passion politique s'exaspère, mais où le peuple pourtant demeure séduisant, généreux, hospitalier et plein d'humour.»
Ces simples personnages du terroir italien, sortis du coeur de Guareschi, allaient très vite acquérir une dimensionsion universelle. Les démêlés de Don Camillo, le curé non-conformiste, et de Peppone, le maire communiste, sont maintenant traduits dans toutes les langues. C'est que lire Don Camillo, c'est goûter la joie de vivre.
Ces simples personnages du terroir italien, sortis du coeur de Guareschi, allaient très vite acquérir une dimensionsion universelle. Les démêlés de Don Camillo, le curé non-conformiste, et de Peppone, le maire communiste, sont maintenant traduits dans toutes les langues. C'est que lire Don Camillo, c'est goûter la joie de vivre.
___Extrait
- Il y a deux mois je vous ai battu à coups de bâton.
[...]
- En-dehors de ça et de votre appartenance à ce parti diabolique, avez-vous commis d'autres fautes graves?
Peppone vida son sac.
Au total ce n'était pas lourd et don Camillo le liquida avec une vingtaine de Pater et d'Ave. Peppone s'agenouilla devant la Sainte Table pour faire sa pénitence et don Camillo alla s'agenouiller aux pieds du Christ de maître-autel.
[...]
- Jésus, si j'ai été un bon serviteur, faîtes-moi une grâce ; laissez-moi au moins lui casser ce cierge sur le dos. Après tout, une bougie, ce n'est pas grand-chose.
- Non ! répondit Jésus, tes mains sont faites pour bénir, non pour frapper.
[...]
- Ca va, grogna don Cmillo, en croisant ses doigts et regardant Jésus : Les mains sont faites pour bénir, mais les pieds, non !
- Ca c'est vrai aussi, dit Jésus du haut de l'autel, mais attention, don Camillo, rien qu'un !
Le coup de pied partit comme la foudre. Peppone encaissa sans ciller puis il se leva et, soulagé, il soupira :
- Il y a dix minutes que je l'attendais. Maintenant je me sens mieux.
[...]
- En-dehors de ça et de votre appartenance à ce parti diabolique, avez-vous commis d'autres fautes graves?
Peppone vida son sac.
Au total ce n'était pas lourd et don Camillo le liquida avec une vingtaine de Pater et d'Ave. Peppone s'agenouilla devant la Sainte Table pour faire sa pénitence et don Camillo alla s'agenouiller aux pieds du Christ de maître-autel.
[...]
- Jésus, si j'ai été un bon serviteur, faîtes-moi une grâce ; laissez-moi au moins lui casser ce cierge sur le dos. Après tout, une bougie, ce n'est pas grand-chose.
- Non ! répondit Jésus, tes mains sont faites pour bénir, non pour frapper.
[...]
- Ca va, grogna don Cmillo, en croisant ses doigts et regardant Jésus : Les mains sont faites pour bénir, mais les pieds, non !
- Ca c'est vrai aussi, dit Jésus du haut de l'autel, mais attention, don Camillo, rien qu'un !
Le coup de pied partit comme la foudre. Peppone encaissa sans ciller puis il se leva et, soulagé, il soupira :
- Il y a dix minutes que je l'attendais. Maintenant je me sens mieux.
___Mon commentaire
Dans l'Italie d'après-guerre, le communisme monte en puissance et la "réaction" s'organise. Nous sommes dans la plaine du Pô, en Emilia-Romagna ; le camarade Peppone a été élu maire. Face à lui, il y a don Camillo, le curé du village, une force de la nature.
S'inspirant de faits réels, Giovanni Guareschi nous invite à plonger dans la vie du petit village de Bolesina où s'affrontent ces deux personnages, accompagnés d'une foule d'autres.
Le petit monde de don Camillo, pour moi, c'est d'abord des souvenirs d'enfance : le jour où mon père nous avait acheté, sur une brocante, la cassette du film où Fernandel interprète à la perfection son personnage, puis toutes les fois où nous avons vu et revu ce film en famille, en riant toujours autant, sans nous en lasser. Aussi, quand nous avons retrouvé ce roman dans le grenier de ma grand-mère, je ne pouvais pas ne pas l'embarquer pour le lire.
Que dire? J'ai ri autant avec le livre que nous riions devant le film il y a quelques années, j'ai ri beaucoup et souvent. Guareschi manie à la perfection le comique de situation et les rivalités entre Peppone et don Camillo amènent à des scènes délicieuses ! Avec surprise et amusement, j'ai retrouvé dans le roman à de nombreuses reprises exactement les répliques du film... et autant d'émotion dans certains chapitres que dans certaines scènes du film, comme par exemple celles de la mort puis de l'enterrement de Madame Christina, la vieille institutrice. Quel voyage !
Vous l'aurez sans doute compris, c'est un coup de coeur...!
S'inspirant de faits réels, Giovanni Guareschi nous invite à plonger dans la vie du petit village de Bolesina où s'affrontent ces deux personnages, accompagnés d'une foule d'autres.
Le petit monde de don Camillo, pour moi, c'est d'abord des souvenirs d'enfance : le jour où mon père nous avait acheté, sur une brocante, la cassette du film où Fernandel interprète à la perfection son personnage, puis toutes les fois où nous avons vu et revu ce film en famille, en riant toujours autant, sans nous en lasser. Aussi, quand nous avons retrouvé ce roman dans le grenier de ma grand-mère, je ne pouvais pas ne pas l'embarquer pour le lire.
Que dire? J'ai ri autant avec le livre que nous riions devant le film il y a quelques années, j'ai ri beaucoup et souvent. Guareschi manie à la perfection le comique de situation et les rivalités entre Peppone et don Camillo amènent à des scènes délicieuses ! Avec surprise et amusement, j'ai retrouvé dans le roman à de nombreuses reprises exactement les répliques du film... et autant d'émotion dans certains chapitres que dans certaines scènes du film, comme par exemple celles de la mort puis de l'enterrement de Madame Christina, la vieille institutrice. Quel voyage !
Vous l'aurez sans doute compris, c'est un coup de coeur...!
___Vos avis?
x-Ipso-Facto, Posté le vendredi 21 septembre 2018 11:47
je n'ai jamais mis mon nez dans ce type de livre mais je dois dire que j'ai vu chacun des films Don Camillo et c'est que du bonheur