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Blog musique d'un Anchois o/ Mind Your Manners (Mind Your Manners)

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Création : 20/10/2012 à 12:19 Mise à jour : 19/08/2019 à 08:23

Point final.

___On ne va pas se mentir, je n'ai aucune idée de comment commencer cet article qui sera le plus dur à écrire de tout ce blog. Je vais essayer de faire les choses bien, mais je m'excuse d'avance pour les fautes et les incohérences à venir.
 
___Golden-Book existe depuis quasiment six ans maintenant. Dessus auront été chroniquées 270 fiches, dont un tiers écrites par moi-même. Ce blog aura été blog star, aura connu deux noms, et aura été géré par 14 personnes au cours de son existence. Il totalise plus de 21 700 visites et 4 800 commentaires. Ce sont des statistiques que je trouve pour ma part impressionnantes et si on me l'avait dit quand j'ai créé ce blog, je ne l'aurai pas cru.
 
___Mais il se trouve que dans ce beau voyage j'ai perdu la passion. Je suis aujourd'hui bien différente de celle que j'étais quand j'ai commencé, à 15 ans. Je sais que je serai fière de ce que je suis devenue, mais cela ne change rien au fait que je n'ai plus la même envie. J'aime toujours lire, je lis sans compter. Mais passer du temps à faire des fiches pour vous partager mon enthousiasme pour tel livre ou mon dégoût pour un autre, ça je n'en ai plus envie. Il en est de même pour tout ce qui est gérance de ce blog. Je ne ressens plus d'excitation à la lecture des commentaires laissés, la fougue me forçant à répondre de suite m'a quittée, et je n'ai plus la joie que me procure la rédaction de la NL où je pouvais un peu parler avec vous d'autre chose que de littérature.
 
___J'ai changé, et c'est pourquoi j'ai décidé d'arrêter ce blog.
 
___Evidemment cette décision n'est pas juste liée à ma perte d'intérêt pour l'activité de blogueuse et chroniqueuse elle est aussi liée au fait que mes études et ma vie en générale me demandent de plus en plus de temps et d'énergie. Je n'ai pas eu une année facile c'est pourquoi j'ai été beaucoup moins présente ici, et durant ce temps j'ai ressenti l'existence de ce blog comme un fardeau. Je me disais "il faut encore que je rédige une fiche sur tel livre", "il ne faut pas que j'oublie de m'occuper de la NL", "il faut que je réponde aux commentaires", "il faut que j'envoie un message aux filles vis à vis de tel article qui sortira dans tant de temps". Vous ne le voyez pas mais c'est une organisation à part entière, et j'ai plus le temps ni l'envie pour cela.
 
___Je vous remercie toutes pour avoir continué de venir commenter les articles, de donner vos avis et d'échanger avec nous. Pour certaines vous êtes là depuis très longtemps, et je vous suis énormément reconnaissante d'avoir fait ce bout de voyage avec moi. J'ai toujours été heureuse de partager cela avec vous et je suis triste que ça s'arrête.

___Je remercie également toutes les chroniqueuses qui sont passées par ici, notamment celles qui y ont laissé une marque indélébile : Cookie, Kiwi, Aneurysm, Flora, Aeroyou, Wish, LittleTartine et bien sûr l'équipe de cette année. Sans vous rien n'aurait été pareil et je vous remercie de vous être prêtées au jeu. Je tiens tout particulièrement dans mon c½ur les deux premières équipes avec qui j'ai partagé de nombreux fou rires sur skype ou ici, vous comptez beaucoup pour moi et je suis contente d'avoir pu garder contact avec la plupart d'entre vous.

___Mettre fin à ce blog me crève le coeur, je vous le dis honnêtement. J'y ai réfléchi longuement, à plusieurs reprises. C'est déjà une idée qui m'avait traversé l'esprit il y a environ 1 an et demi de ça mais j'ai eu envie de continuer. Mais là ça y est, je sais que c'est la bonne décision à prendre. Ça me rend triste de m'arrêter, merde, j'en chiale de vous dire que la semaine prochaine il n'y aura pas de NL et qu'il n'y en aura plus aucune sur ce blog. Ca aura été une très grande part de moi-même, mais ça s'arrête là.

___Je ne dis pas que c'est une fin définitive, que je n'écrirai plus jamais d'articles ou que je compte disparaître d'internet. Mais ce blog a fait son temps et il en est de même pour cette plateforme de manière générale. Il est fort possible que d'ici quelques mois ou années vous me retrouviez sur une autre plateforme sous un autre nom de blog (ou peut-être le même qui sait ?) à écrire des articles plus ou moins similaires, et je passerai ici vous en parler. Mais d'ici là j'ai besoin d'une vraie pause et de quitter cet endroit.

___Si vous voulez rester en contact, je vous donne mon twitter avec joie (→ https://twitter.com/AoStark_). Sachez que c'est le seul réseau social où je suis vraiment active mais si vous voulez autre chose on peut négocier.
___Par ailleurs ce blog ne sera pas supprimé et les articles resteront en ligne, il n'aura juste plus aucune mise à jour.


___Je quitte ce blog comme on quitte un bel appartement dans lequel on a vécu plusieurs années : la gorge serrée, mais la tête remplie de bons souvenirs et le coeur gorgé d'amour.

___Je signe pour la dernière fois sous ce nom,
___Merci pour tout. ♥


___Zoubi,
Sa-chan.




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#Posté le dimanche 29 juillet 2018 12:51

Modifié le dimanche 05 août 2018 06:20

Corinne ou l'Italie

Corinne ou l'Italie

Titre : Corinne et l'Italie
Auteur : Madame de Staël
Edition : Gallimard - folio
Année de publication : 1807
Pages : 627
Prix : 12,50¤

___Quatrième de couverture
Un roman cosmopolite et européen qui évoque la France, l'Angleterre et l'Italie à l'aube du romantisme dans la diversité de leurs m½urs et de leurs cultures. L'histoire d'une femme, la poétesse Corinne, qui inaugure le débat sur la condition féminine, sur le droit de la femme à vivre en être indépendant et à exister en tant qu'écrivain. Corinne, c'est Mme de Staël elle-même, "la femme la plus extraordinaire qu'on vit jamais" selon Stendhal, "un être à part, un être supérieur tel qu'il s'en rencontre peut-être un par siècle", disait Benjamin Constant. Napoléon lui-même, qui voyait en Mme de Staël une dangereuse messagère de liberté, déclara un jour : "Il faut reconnaître après tout que c'est une femme d'un très grand talent ; elle restera."




___Extrait
- Croyez-moi, dit Corinne à lord Nelvil, ne formons point de plan pour les années qui suivront. Les plus heureux moments de la vie sont encore ceux qu'un hasard bienfaisant nous accorde.

___Mon commentaire
Par où commencer, pour parler d'un tel roman?
Madame de Staël souhaitait consacrer un livre à l'Italie ; Corinne en sera l'occasion. Via les visites et voyages des héros, nous découvrons sous sa plume superbe ce pays magnifique. Comment, après avoir lu ce roman, ne pas avoir envie de découvrir ces lieux nous-mêmes?
Lesdits lieux sont le théâtre d'un drame. Corinne est le modèle de la femme parfaite : belle, élégante, brillante, elle manie à la perfection les arts du dessin, de la poésie et de la musique. Indépendante, c'est au perfectionnement de ses talents qu'elle voue son existence.
Sa route croise celle de lord Nelvil, un Anglais en voyage qui pleure encore et toujours son père disparu. Au milieu des descriptions des Italiens, madame De Staël trouve là moyen d'en placer d'autres sur le caractère anglais. Oswald est charmé par Corinne, Corinne tombe éperdument amoureuse d'Oswald. On s'en doute dès le début, une telle passion ne saurait avoir une heureuse fin et les personnages sont d'avance condamnés à souffrir.
Il me faut maintenant évoquer mes impressions quant à ce roman et dirais d'emblée que c'est un coup de coeur absolu. Tant l'Italie que Corinne m'ont plu ! Oswald, par contre, m'a exaspérée page après page, chapitre après chapitre.
On me pardonnera, je l'espère, d'exprimer un point de vue aussi tranché. J'ai coutume, quand un roman me plait, de me laisser transporter par les personnages comme s'ils existaient réellement. Comment cet Anglais rigide a donc osé briser le coeur de la femme la plus brillante qui fut? Et cela pour quoi, pour qui? Pour Lucile qui, ne vous en déplaise, m'a semblé, à côté de Corinne, fade et insipide, toute jolie qu'elle soit, une parfaite potiche, une bonne petite maîtresse de maison, grâce à la scrupuleuse éducation anglaise qu'elle a reçue ! Pour respecter les projets que son père, mort depuis plusieurs années, avait formé pour lui ! Pour un soi disant bonheur domestique qui sera finalement empoisonné par les souvenirs et les remords !
Ciel ! pauvre Corinne ! Ce roman est également un grand roman féministe, en cela qu'il oppose habilement Rome et l'Italie, qui laissent les femmes exprimer et cultiver leurs talents, à l'Angleterre, où elles se doivent d'être silencieuses et réservées pour qu'on les considère comme respectables : surtout ne pas se faire remarquer, ne pas s'élever au-dessus du lot, sois belle, prépare le thé et tais-toi. Corinne, ou un talent et une beauté extraordinaires sacrifiés pour la sécurité et la tranquillité des habitudes de cette bonne vieille Angleterre.
Enfin, je me suis laissée aller à imaginer ce qu'aurait pu être la vie de Corinne si elle avait épousé lord Nelvil. C'est avec regret que j'ai conclu qu'elle aurait fini par dépérir aux côtés de ce caractère irrésolu, enchaîné au souvenir paternel, elle si vive, pleine de l'imagination et de la fantaisie italiennes. Peut-être valait-il mieux, en effet, qu'il s'unisse à Lucile. Il n'en reste pas moins qu'il aura tué de chagrin une femme remarquable...

___Vos avis?


Rupture Symbolique___
Tags : Madame De Staël, Gallimard, Folio, #Rupture Symbolique
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#Posté le samedi 06 août 2016 15:09

Modifié le mardi 11 octobre 2016 06:56

Horace

Horace

Titre : Horace
Auteur : Pierre Corneille
Edition : Larousse
Année de publication : 1640
Pages : 104
Prix : à partir de 2¤

___Quatrième de couverture
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !

___Extrait
Albe, où j'ai commencé de respirer le jour,
Albe, mon cher pays, et mon premier amour ;
Lorsqu'entre nous et toi je vois la guerre ouverte,
Je crains notre victoire autant que notre perte.
Rome, si tu te plains que c'est là te trahir,
Fais-toi des ennemis que je puisse haïr.




___Mon commentaire
S'inspirant de Tite-Live, Pierre Corneille met en scène le conflit qui oppose Rome et Albe. Au lieu d'une bataille sanglante, les rois penchent pour un affrontement de champions ; Rome choisit les trois Horaces, Albe les trois Curiaces.
L'histoire tourne au drame familial. En effet, Sabine, l'épouse d'Horace, est la soeur de Curiace, lui-même fiancé à Camille, soeur d'Horace. Les héros se doivent, malgré les supplications des femmes, d'oublier les liens affectifs par devoir pour leur pays.
Qui sortira vivant de ce combat sans merci?
Corneille a publié Horace en 1640 dans un contexte particulier. La France et l'Espagne étaient alors en guerre, et Philippe IV d'Espagne n'était autre que le frère d'Anne d'Autriche, reine de France, et époux d'Elisabeth de France, soeur de Louis XIII. Vous suivez? Nous retrouvons la même configuration familiale dans la pièce.
Horace marque aussi le début d'une longue série de tragédie romaine. Corneille est en effet friand d'Histoire romaine.
Pour ce qui est de savoir comment j'ai personnellement trouvé la pièce, j'ai apprécie cette lecture mais on est loin du coup de coeur du Cid.

___Vos avis?




Away--x___
Tags : Classiques Larousse, Pierre Corneille, Larousse, #Rupture Symbolique
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#Posté le dimanche 10 janvier 2016 09:00

Modifié le dimanche 12 juin 2016 09:05

L'insoutenable légèreté de l'être

L'insoutenable légèreté de l'être

Titre : L'insoutenable légèreté de l'être
Auteur : Milan Kundera
Edition : Folio - Gallimard
Année de publicaton : 1984
Pages : 455
Prix : à partir de 10,20¤

___Quatrième de couverture
Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune.
Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein ! "
Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.



___Extrait
Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. Comme si un acteur entrait en scène sans avoir jamais répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est la vie même? C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même "esquisse" n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau.

___Mon commentaire
Au moment d'écrire ma critique sur L'insoutenable légèreté de l'être, je ne sais pas par où commencer. Il est toujours difficile de donner un avis personnel sur un roman aussi lu que celui-ci.
Nous sommes en Tchécoslovaquie, à peu près au moment de l'invasion russe. Tomas est un chirurgien pragois renommé, divorcé et menant une joyeuse vie libertine aux principes bien arrêtés : "Il faut observer la règle de trois. On peut voir la même femme à des intervalles très rapprochés, mais alors jamais plus de trois fois. Ou bien on peut la fréquenter pendant de longues années, mais à condition seulement de laisser passer au moins trois semaines entre chaque rendez-vous" et jamais il ne dort dans le même lit qu'une femme.
Un jour, par la conjonction de six hasards consécutifs, à commencer par la sciatique de son chef de service, Tomas rencontre Tereza, qui sert dans un bar pour échapper à sa mère. Il lui laisse sa carte et, quelques temps plus tard, elle débarque chez lui, ne le prévenant qu'en descendant du train en gare de Prague. Elle apporte avec une lourde valise. Et elle dort dans l'appartement de Tomas !
Et le libertin tombe amoureux de cette fragile jeune femme, qui s'est échouée sur les berges de son lit. Il n'aime mais ne peut se passer de ses aventures, et partage pourtant la douleur de celle qu'il finit par épouser.
Qui sommes-nous? Notre vie n'est-elle qu'une succession de hasards? Selon quels principes faisons-nous tel ou tel choix? C'est à ses réflexions que Milan Kundera nous invite dans ce roman.
Ce livre est également l'occasion d'en découvrir plus sur l'invasion russe et l'installation du communisme dans l'ancienne Tchécoslovaquie.
En résumé, cette lecture a été très agréable, le style est fluide et les 450 pages se lisent très rapidement. Pour autant, L'insoutenable légèreté de l'être ne me laissera pas un souvenir impérissable.

___Vos avis?



Away--x___
Tags : Milan Kundera, Gallimard, #Rupture Symbolique
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#Posté le mardi 29 décembre 2015 07:50

Modifié le dimanche 07 février 2016 08:05

Un roi sans divertissement

Un roi sans divertissement

Titre : Un roi sans divertissement
Auteur : Jean Giono
Edition : Folio - Gallimard
Année de publicaton : 1947
Pages : 244
Prix : 7¤

___Quatrième de couverture
Seulement, ce soir-là, il ne fumait pas un cigare : il fumait une cartouche de dynamite.
Ce que Delphine et Saucisse regardèrent comme d'habitude, la petite brise, le petit fanal de voiture, c'était le grésillement de la mèche. Et il y eut, au fond du jardin, l'énorme éclaboussement d'or qui éclaira la nuit pendant une seconde. C'était la tête de Langlois qui prenait, enfin, les dimensions de l'univers.
Qui a dit : "Un roi sans divertissement est un homme plein de misères" ?

___Extrait
On ne peut pas vivre dans un monde où l'on croit que l'élégance exquise du plumage de la pintade est inutile.



___Mon commentaire
Tout commence par d'inquiétantes disparitions dans un village de montagne. Langlois prend la tête de l'enquête. L'assassin est finalement découvert et le gendarme l'abat froidement, allez comprendre pourquoi.
Quelques temps plus tard, les villageois le voient revenir. Il s'installe chez Saucisse, là où il avait vécu lors de son premier séjour. Il est commandant de la louveterie. Et c'est cette fois dans une chasse au loup que Giono nous entraine.
S'ensuivront une visite chez une brodeuse, puis la recherche d'une épouse pour Langlois, narrées par Saucisse.
Si le style de Jean Giono m'a plu autant que dans le Hussard sur le toit, j'ai bien peur d'être passée à côté de ce roman-ci. Les épisodes s'enchainent, sans plus d'explications.
Pourquoi Langlois a-t-il abattu M. V.? Qu'allait-il chercher chez la brodeuse? Nous ne le saurons pas, à moins peut-être de prendre le temps dé décortiquer le livre, temps que je n'ai malheureusement pas. Dommage.

___Vos avis?




Away--x___
Tags : Jean Giono, Gallimard, #Rupture Symbolique
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#Posté le dimanche 21 février 2016 09:00

La Chartreuse de Parme

La Chartreuse de Parme

Titre : La Chartreuse de Parme
Auteur : Stendhal
Edition : Folio classique
Année de publicaton : 1839
Pages : 585 (sans la préface et le dossier)
Prix : à partir de 3,99¤

___Quatrième de couverture
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l'improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l'Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu'Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde ». Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d'amour enfermées dans une petite ville d'Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les « paysages sublimes », le paradoxe d'un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les làchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l'humour. Toute la littérature française en un volume.




___Extrait
Ainsi, quoique étroitement resserrée dans une assez petite cage, Fabrice avait une vie fort occupée ; elle était employée tout entière à chercher la solution de ce problème si important : M'aime-t-elle? Le résultat de milliers d'observations sans cesse renouvelées, mais aussi sans cesse mises en doute, était ceci : Tous ces gestes volontaires disent non, mais ce qui est involontaire dans le mouvement de ses yeux semble avouer qu'elle prend de l'amitié pour moi.

___Mon commentaire
Avec le rouge et le noir, de l'oeuvre de Stendhal, on a surtout retenu La chartreuse de Parme. Ce roman est l'histoire de Fabrice del Dongo, jeune homme médiocre, grand admirateur de Napoléon. Que de péripéties ! Il s'engage dans l'armée française où il ne restera que peu de temps, retourne en Italie, se cache, fait des études de théologie ; il s'en passe tellement que je ne saurais le raconter dans le bon ordre. Durant tout ce temps, Fabrice est protégé, de près ou de loin, par sa tante Gina, duchesse Sanseverina qui est, il faut bien le dire, un peu amoureuse de lui.
On commence à se lasser de ces aventures incessantes, sur un fond d'intrigues de cour, quand arrive, passée la moitié du roman, l'évènement qui va tout faire basculer : Fabrice est emprisonné à la citadelle de Parme pour le meurtre de Giletti, un petit acteur jaloux qui cherchait à se venger de ce que notre héros avait séduit sa maîtresse. Tout bascule, donc, et tout commence : la fenêtre de la cellule de Fabrice donne sur la volière de Clélia Conti, la fille du gouverneur et Fabrice, le coureur, le léger, tombe éperdument amoureux de Clélia. Alors que la duchesse Sanseverina et son amant le comte Mosca tentent l'impossible pour le délivrer, Fabrice se meurt d'amour pour cette jeune fille timide, discrète et incroyablement jolie. A force d'astuce, ils parviennent à communiquer au moyen d'alphabets. Puis, lorsqu'elle apprend que l'on cherche à empoisonner son bien-aimé, Clélia lui fait passer boisson et nourriture, elle, la fille du gouverneur. Cette liaison des âmes, de fenêtre à fenêtre, est ce qu'il y a de plus grand dans ce roman ; que n'écrit-on plus rien de ce genre?
Je passerai rapidement sur la fin du roman : Fabrice s'échappe grâce à sa tante. Il désespère de revoir jamais Clélia. Elle a fait voeu à la Madone, pendant une maladie de son père, de ne jamais revoir Fabrice ; elle le recevra par la suite toujours dans l'obscurité. Auront-ils, enfin, l'occasion de vivre leur amour?

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#Posté le dimanche 27 septembre 2015 04:00

Modifié le samedi 07 novembre 2015 06:46

La débâcle

La débâcleTitre : La débâcle
Auteur : Emile Zola
Edition : Le livre de poche
Année de publicaton : 1892
Pages : 602
Prix : 7,10¤

___Quatrième de couverture
Verlaine aimait ce livre : "Votre chef-d'½uvre m'a fait frémir et vibrer de douleur saine et d'absolue admiration." Douleur devant la souffrance des sans-grade envoyés à la boucherie sans ordre et sans munition, au hasard des routes, douleur devant la pauvreté qui engendra cette guerre de 70 qui elle-même engendra la Commune. Mais aussi admiration devant les scènes épiques, la mort du lieutenant Rochas enveloppé dans le drapeau comme dans un linceul, la charge héroïque de la division Margueritte, l'ultime combat à la baïonnette, sous la Commune, entre le paysan Jean Macquart et Maurice le Parisien révolté. Dans cet avant-dernier roman des Rougon-Macquart résonne l'écroulement d'une dynastie et l'effondrement d'une époque. Zola voulait nous prévenir : "Une débâcle, cela suffit."

___Extrait
Quand tout est fini, ne reste-t-il pas à tenter le miracle?

___Mon commentaire
1870. La France de Napoléon III est en guerre contre la Prusse. Nous suivrons durant ce tome le caporal Jean Macquart, paysan déjà aperçu dans La terre, et Maurice, un soldat de son escouade qui deviendra plus qu'un ami, un véritable frère.
Si le docteur Pascal est la clôture de l'histoire familiale des Rougon-Macquart, La débâcle, elle, marque la fin de la période historique décrite par Zola tout au long des vingt tomes. Avec cette lamentable défaite contre les Prussiens, avec la Commune qui brûle Paris, c'est le Second Empire qui s'effondre. le règne de Napoléon III s'achève, une nouvelle époque commence.
La bataille, les mouvements de troupes, les atrocités de la guerre de 70 pourraient difficilement être narrés avec plus de précision. Zola a compilé de nombreuses sources d'informations afin de nous dépeindre un tableau parfait des terribles années 1870 et 71.
Il ne me restait plus que ce tome pour terminer ma lecture des Rougon-Macquart, c'est désormais chose faite. Je saluerai particulièrement la manière dont Zola parvient à donner une note positive à la fin du roman, le départ de Jean, hélas seul, sans Henriette, pour bâtir la France nouvelle.

___Vos avis?


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Tags : Emile zola, Le Livre de Poche, #Rupture Symbolique
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#Posté le dimanche 14 août 2016 09:00

La ferme des animaux

La ferme des animaux
Titre : Animal farm
Auteur : George Orwell
Edition : Penguin
Année de publicaton : 1945
Pages : 112
Prix : 6,25¤

___Quatrième de couverture
Mr Jones of Manor Farm is so lazy and drunken that one day he forgets to feed his livestock. The ensuing rebellion under the leadership of the pigs Napoleon and Snowball leads to the animals taking over the farm. Vowing to eliminate the terrible inequities of the farmyard, the renamed Animal Farm is organised to benefit all who walk on four legs. But as time passes, the ideals of the rebellion are corrupted, then forgotten. And something new and unexpected emerges...
Animal Farm - the history of a revolution that went wrong - is George Orwell's brilliant satire on the corrupting influence of power.

___Extrait
All animals are equal. But some animals are more equal than others.

___Mon commentaire
Il est inutile, je pense, de rappeler une nouvelle fois l'histoire de la ferme des animaux.
Le court roman de George Orwell semble, des décennies plus tard, toujours d'actualité. Ainsi est l'histoire de toutes les révolutions, de tous les coups d'état au nom de la liberté. Combien de temps faut-il, à chaque fois, avant qu'un personnage ou un groupe ne cherche à s'accaparer le pouvoir? Jamais très longtemps, hélas.
La politique de Napoléon et la facilité avec laquelle il impose ses décrets aux autres animaux semble grotesque et ridicule, voire impossible. Et pourtant... Combien de fois ne voyons-nous pas nos hommes politiques changer de discours à quelques années d'intervalle? La modification des sept commandements de la ferme en est une illustration magistrale !
On notera que les cochons profitent allègrement de ce qu'ils sont les seuls lettrés de ce petit peuple qu'ils oppriment. A bon entendeur...

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Tags : Penguin Books, George Orwell, #Rupture Symbolique
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#Posté le dimanche 04 septembre 2016 09:00

Le Cid

Le Cid

Titre : Le Cid
Auteur : Pierre Corneille
Edition : Pocket
Année de publicaton : 1637
Pages : 98 pages
Prix : à partir de 1,55¤

___Quatrième de couverture
Dans une Espagne médiévale, héroïque, éclatante, deux jeunes gens se déchirent et s'adorent. Pour laver un affront, Rodrigue tue le père de Chimène. L'honneur et le devoir exigent la vengeance et la haine, mais elle aime éperdument cet assassin. Une comédie, une tragédie ? Cette pièce, tout le monde le pressent, est le plus beau, le plus vivant, le plus jeune des drames romanesques. C'est un poème amoureux où les sentiments l'emportent sur les convenances et la loi, un chant de désespoir et de révolte. À la création du Cid, le succès fut tel qu'il fallut ajouter des chaises sur la scène. Depuis plus de trois siècles, il fait salle comble. Le théâtre de Corneille est fait de tendresse, d'inattendu, de folie. On commence tout juste à le comprendre aujourd'hui.



___Extrait
DON RODRIGUE : Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères !
CHIMÈNE : Rodrigue, qui l'eût cru ?
DON RODRIGUE : Chimène, qui l'eût dit ?
CHIMÈNE : Que notre heur fut si proche et sitôt se perdît ?

___Mon commentaire
Dans l'Espagne du XVIIème siècle, Chimène aime Rodrigue et Rodrigue aime Chimène. Le père de la jeune fille va consentir au mariage quand la jalousie l'oppose à don Diègue, qui vient d'être choisi par le roi comme gouverneur du prince. Le comte de Gormas gifle le vieil homme qui en appelle à son fils pour le venger. "Rodrigue, as-tu du coeur?"
Et nous voila face au terrible choix cornélien : si Rodrigue veut laver l'honneur de sa famille, il lui faudra tuer le père de sa bien-aimée et dire adieu à un mariage auquel il ne pourrait pas non plus prétendre s'il laissait l'injure impunie.
Quelle personne ayant un minimum de culture peut, de nos jours, dire qu'elle ne connait pas Le Cid? Cette tragi-comédie de Corneille est connue, archi-connue, vue et revue. Qui donc n'a jamais entendu le fameux "Va, je ne te hais point" ou encore "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" ?
Avec cette lecture, j'ai enfin la réponse à LA question : comment cette histoire se finit-elle? Car si l'on nous parle toujours des hésitations des personnages, jamais on ne nous dévoile le dénouement de la pièce et, moi non plus, je ne dirai rien.

___Vos avis?




Away--x___
Tags : Pierre Corneille, Pocket, #Rupture Symbolique
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#Posté le dimanche 04 octobre 2015 06:00

Modifié le samedi 07 novembre 2015 06:50

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