
Titre : Le théorème des Katherine
Auteur : John Green
Edition : Nathan
Date publication : 2006
Pages : 267
Prix : 14,50¤
Quatrième de couverture :
Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE.
Et dix-neuf fois, il s'est fait largué.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE.
Et dix-neuf fois, il s'est fait largué.
Extrait :
___« Je sais que tu as raison, que je suis obnubilé par mon nombril.
___- Pas tout le temps, mais quand même. Alors arrête.
___- Je ne sais pas comment faire, dit Colin. Comment arrête-t-on d'être terrifié à l'idée d'être abandonné, de finir tout seul et de ne pas être devenu quelqu'un? »
___« Tu ne t'es jamais demandée si les gens ne t'aimeraient pas plus, ou moins, s'ils pouvaient voir en toi ? J'ai toujours eu l'impression que les Katherine me larguaient au moment où elles commençaient à voir à quoi je ressemblais de l'intérieur. Exception faite de K-19. Je me suis toujours posé la question. Si les gens avaient la possibilité de me voir comme je me vois, moi, s'ils pouvaient vivre dans mes souvenirs, quelqu'un, n'importe qui, m'aimerait-il ?
___- Colin ne m'aime pas. On sort ensemble depuis deux ans et il ne me l'a jamais dit. Mais je te garantis qu'il ne m'aimerait pas s'il pouvait voir en moi. (...) Mais s'il savait...
___- Quoi ? Finis ta phrase.
___- Je suis bidon. Je ne suis jamais moi-même. Je prends l'accent du Sud quand je suis avec les vioques ; je fais ma mordue de graphiques et de pensées profondes avec toi et la sémillante petite princesse avec Colin. Je ne suis rien. L'embêtant quand on avance dans la vie comme un caméléon, c'est qu'on arrive à un point où plus rien n'est réel. Le problème, c'est qu'on est... comment tu dis déjà ? Qu'on n'est pas important.
___- Qu'on ne compte pas. Je ne compte pas.
___- C'est ça, compter. Le seul point qu'on atteint, c'est celui où on compte pour du beurre. »
Mon commentaire :
___Le théorème des Katherine était la pièce manquante, le dernier livre de John Green que je n'avais pas lu (si on ne compte pas ses nouvelles), et maintenant c'est chose faite, j'ai accompli le tour de ses ½uvres. Après, ce sera fini, à moins qu'il ne publie un autre ouvrage, il n'y aura plus d'autre fiche de cet auteur (je vois stories-are-made-of-this soupirer de soulagement dans le fond de la salle).
___Le théorème des Katherine, c'est Colin, qui est sorti et s'est fait larguer, par 19 filles, toutes des Katherine. La dernière lui a été fatale, il n'arrive pas à s'en remettre. Hassan, son meilleur ami, décide de l'emmener en road-trip ; ils débarquent à Gutshot, petite ville de campagne où ils restent et où Colin élabore son théorème des Katherine, théorème qui est sensé prévoir à l'avance la durée d'une relation amoureuse entre deux personnes.
___Encore une fois, John Green nous présente un livre bourré d'humour, qui se penche sur les questionnements adolescents et sur la place d'une personne dans ce monde. La relation entre Colin et Hassan est bien équilibrée : quand le premier se morfond sur son existence et son terrible destin d'éternel « largué », le second fait preuve d'auto-dérision et tente toujours de détendre l'atmosphère. C'est un duo qui fonctionne très bien, comme le sont souvent les relations amicales dans les livres de cet auteur.
___Le théorème des Katherine est une très bonne lecture estivale, sans prise de tête. Elle nous fait aimer l'amitié (sortez les violons plz) et les villes pommées à la campagne, nous fait voir les maths d'un autre ½il, et nous fait passer un bon moment, tout simplement.
Vos avis ?
___« Je sais que tu as raison, que je suis obnubilé par mon nombril.
___- Pas tout le temps, mais quand même. Alors arrête.
___- Je ne sais pas comment faire, dit Colin. Comment arrête-t-on d'être terrifié à l'idée d'être abandonné, de finir tout seul et de ne pas être devenu quelqu'un? »
___« Tu ne t'es jamais demandée si les gens ne t'aimeraient pas plus, ou moins, s'ils pouvaient voir en toi ? J'ai toujours eu l'impression que les Katherine me larguaient au moment où elles commençaient à voir à quoi je ressemblais de l'intérieur. Exception faite de K-19. Je me suis toujours posé la question. Si les gens avaient la possibilité de me voir comme je me vois, moi, s'ils pouvaient vivre dans mes souvenirs, quelqu'un, n'importe qui, m'aimerait-il ?
___- Colin ne m'aime pas. On sort ensemble depuis deux ans et il ne me l'a jamais dit. Mais je te garantis qu'il ne m'aimerait pas s'il pouvait voir en moi. (...) Mais s'il savait...
___- Quoi ? Finis ta phrase.
___- Je suis bidon. Je ne suis jamais moi-même. Je prends l'accent du Sud quand je suis avec les vioques ; je fais ma mordue de graphiques et de pensées profondes avec toi et la sémillante petite princesse avec Colin. Je ne suis rien. L'embêtant quand on avance dans la vie comme un caméléon, c'est qu'on arrive à un point où plus rien n'est réel. Le problème, c'est qu'on est... comment tu dis déjà ? Qu'on n'est pas important.
___- Qu'on ne compte pas. Je ne compte pas.
___- C'est ça, compter. Le seul point qu'on atteint, c'est celui où on compte pour du beurre. »
Mon commentaire :
___Le théorème des Katherine était la pièce manquante, le dernier livre de John Green que je n'avais pas lu (si on ne compte pas ses nouvelles), et maintenant c'est chose faite, j'ai accompli le tour de ses ½uvres. Après, ce sera fini, à moins qu'il ne publie un autre ouvrage, il n'y aura plus d'autre fiche de cet auteur (je vois stories-are-made-of-this soupirer de soulagement dans le fond de la salle).
___Le théorème des Katherine, c'est Colin, qui est sorti et s'est fait larguer, par 19 filles, toutes des Katherine. La dernière lui a été fatale, il n'arrive pas à s'en remettre. Hassan, son meilleur ami, décide de l'emmener en road-trip ; ils débarquent à Gutshot, petite ville de campagne où ils restent et où Colin élabore son théorème des Katherine, théorème qui est sensé prévoir à l'avance la durée d'une relation amoureuse entre deux personnes.
___Encore une fois, John Green nous présente un livre bourré d'humour, qui se penche sur les questionnements adolescents et sur la place d'une personne dans ce monde. La relation entre Colin et Hassan est bien équilibrée : quand le premier se morfond sur son existence et son terrible destin d'éternel « largué », le second fait preuve d'auto-dérision et tente toujours de détendre l'atmosphère. C'est un duo qui fonctionne très bien, comme le sont souvent les relations amicales dans les livres de cet auteur.
___Le théorème des Katherine est une très bonne lecture estivale, sans prise de tête. Elle nous fait aimer l'amitié (sortez les violons plz) et les villes pommées à la campagne, nous fait voir les maths d'un autre ½il, et nous fait passer un bon moment, tout simplement.
Vos avis ?
Avis de Erchomai :
"C'est le seul roman de John Green que j'ai lu et je n'ai pas aimé. L'histoire en elle-même méprisait carément mais les personnages (très peu pour moi). J'ai vraiment eu du mal à le finir. L'humour ne m'a pas touché plus que ça. En plus de tour ça, j'ai même pas eu le livre que j'avais commandé à la Fnac avec la couverture rouge mais l'ancienne édition (qui est moche, très moche)"
Sa-chan