
Auteur : Alfred de Musset
Edition : Classiques Larousse
Année de publication : 1895
Pages : 122
Prix : acheté d'occasion
___Quatrième de couverture
Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino : Musset module à l'infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l'aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d'une silhouette fantasmagorique qui se détache d'une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu'Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d'autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c'est le seul lien qui lui reste avec la réalité.
___Extrait
Voilà les guerres de famille, voilà comme les couteaux se tirent. On est insulté, et on tue ; on a tué, et on est tué. Bientôt les haines s'enracinent ; on berce les fils dans les cercueils de leurs aïeux, et des générations entières sortent de terre l'épée à la main.
___Mon commentaire
Les intrigues vont bon train dans la Florence des Médicis. Alors que les autres grandes familles de la ville préparent leur vengeance, Lorenzo met ses plans au point : il tuera Alexandre, ce duc insolent qui déshonore toutes les filles de la ville.
Comment ce personnage chétif et à l'apparence peureuse trouvera-t-il la force et le courage de supprimer son cousin? C'est ce que Musset nous propose de découvrir.
La pièce est plus longue que d'ordinaire ; il semblerait que son auteur l'ait écrite sans l'intention de la faire représenter. Effectivement, longtemps, on n'en a joué que des extraits choisis.
Pourtant, je ne me suis pas ennuyée dans cette lecture. Le style d'Alfred de Musset est aussi somptueux que dans mes souvenirs !
Comment ce personnage chétif et à l'apparence peureuse trouvera-t-il la force et le courage de supprimer son cousin? C'est ce que Musset nous propose de découvrir.
La pièce est plus longue que d'ordinaire ; il semblerait que son auteur l'ait écrite sans l'intention de la faire représenter. Effectivement, longtemps, on n'en a joué que des extraits choisis.
Pourtant, je ne me suis pas ennuyée dans cette lecture. Le style d'Alfred de Musset est aussi somptueux que dans mes souvenirs !
___Vos avis?