
Titre : Seta (Soie)
Auteur : Alessandro Baricco
Edition : Feltrinelli
Année de publication : 1996
Pages : 108
Prix : 7,50¤
___Quatrième de couverture
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour part au Japon. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Dès sa parution, Soie a imposé Alessandro Baricco comme le plus talentueux des jeunes écrivains italiens.
___Extrait
Gli fece male sentire, alla fine, Hervé Joncour dire piano
- Non ho mai sentito nemmeno la sua voce.
E dopo un po' :
- E uno strano dolore.
Piano.
- Morire di nostalgia per qualcosa che non avrai mai.
- Non ho mai sentito nemmeno la sua voce.
E dopo un po' :
- E uno strano dolore.
Piano.
- Morire di nostalgia per qualcosa che non avrai mai.
___Mon commentaire
Nous sommes en 1861. Hervé Joncour avait 32 ans. Il avait un métier étranger, bien loin de la carrière militaire que son père avait rêvée pour lui : il achetait et vendait des vers à soie. Au commencement, il partait en Egypte, une fois par an, le premier janvier, et revenait à temps pour la messe le premier dimanche d'avril.
Cette année-là, pourtant, une maladie décime les vers à soie en Europe, en Afrique, partout... sauf au Japon, alors complètement fermé au monde. C'est ainsi qu'Hervé Joncour changea de destination.
L'ami Italien qui m'a offert ce roman, dans sa langue d'origine, ne m'avait pas menti : ce roman est une petite merveille. Petite, car il ne fait en effet qu'une centaine de pages.
Merveille, car l'écriture d'Alessandro Baricco est d'une légèreté infinie. Je retiendrai, plus particulièrement, la lettre en japonais que reçoit Hervé Joncour dans les derniers chapitres, dont la sensualité hypnotisante ne saurait laisser personne indifférent.
Cette année-là, pourtant, une maladie décime les vers à soie en Europe, en Afrique, partout... sauf au Japon, alors complètement fermé au monde. C'est ainsi qu'Hervé Joncour changea de destination.
L'ami Italien qui m'a offert ce roman, dans sa langue d'origine, ne m'avait pas menti : ce roman est une petite merveille. Petite, car il ne fait en effet qu'une centaine de pages.
Merveille, car l'écriture d'Alessandro Baricco est d'une légèreté infinie. Je retiendrai, plus particulièrement, la lettre en japonais que reçoit Hervé Joncour dans les derniers chapitres, dont la sensualité hypnotisante ne saurait laisser personne indifférent.
___Vos avis?