
Auteur : Sigrid Undset
Edition : Stock
Année de publication : 1911
Pages :
Prix : achat d'occasion
___Quatrième de couverture
Quand Jenny, roman largement autobiographique, parut en Norvège en 1911, il souleva des controverses interminables et passionnées. Le problème de la liberté, des libertés de la femme, est posé ici avec une netteté, une franchise telles, certains détails y sont souvent si crus que, même en France, quand Jenny fut traduit en 1929, un "avertissement de l'éditeur" prévenait que cette lecture "n'était pas faite pour des jeunes gens en crise"
A travers l'histoire de Jenny, jeune artiste norvégienne venue à Rome pour y étudier, fiancée sans conviction à l'un de ses camarades, et qui brave tous les tabous, tous les interdits, pour connaître la passion auprès du père de son fiancé, Sigrid Undset posait la question de savoir si on doit appeler "immoralité" le mépris des conventions religieuses et sociales, et la soif d'absolu. Elle mettait impitoyablement au jour les entraves dressées devant une femme en lutte contre les préjugés qui l'accablent mais épargnent son partenaire. Ce livre admirable reste aujourd'hui un des plus grands romans féministes de notre époque - et puis, tout simplement, un grand roman d'amour.
A travers l'histoire de Jenny, jeune artiste norvégienne venue à Rome pour y étudier, fiancée sans conviction à l'un de ses camarades, et qui brave tous les tabous, tous les interdits, pour connaître la passion auprès du père de son fiancé, Sigrid Undset posait la question de savoir si on doit appeler "immoralité" le mépris des conventions religieuses et sociales, et la soif d'absolu. Elle mettait impitoyablement au jour les entraves dressées devant une femme en lutte contre les préjugés qui l'accablent mais épargnent son partenaire. Ce livre admirable reste aujourd'hui un des plus grands romans féministes de notre époque - et puis, tout simplement, un grand roman d'amour.
___Extrait
Heureux ceux qui sont satisfaits, ceux qui ne refusent pas, mais prennent en patience un destin médiocre. Mais moi, je crois encore à mes rêves, et le seul bonheur pour moi est celui auquel j'aspirais. Je crois encore qu'il existe. S'il n'existe pas, c'est de ma faute.
___Mon commentaire
C'est au gré du Challenge ABC, parce qu'il faut bien compléter la lettre U, que j'ai acheté ce roman, mais d'occasion, car il n'est plus édité.
A Rome, au début du XXème siècle, Helge Gram rencontre Jenny Winge par hasard, en l'entendant parler norvégien avec son amie Fransiska. Il s'éprend de la jolie blonde. Leurs fiançailles, après le retour à Oslo, tournent au cauchemar.
Quelques temps après la rupture, la jeune artiste devient la maîtresse de Gert Gram, le père de Helge. Elle quittera celui-là également, fuyant au Danemark, en Allemagne puis à Rome.
Qui est donc Jenny Winge? A la fin du roman, nous ne le savons pas plus que Helge ou que Gert. Seul Gunnar Heggen la connaissait réellement, l'aimait et pourtant ne l'eut jamais.
Courant après son bonheur à travers l'Europe, la jeune femme pouvait-elle avoir une autre fin que le suicide? Cela se discute mais, pour ma part, Jenny me paraissait trop idéaliste pour se contenter de peu. Elle meurt comme tant d'autres grandes héroïnes de romans mais son histoire reste une grande pièce féministe.
A Rome, au début du XXème siècle, Helge Gram rencontre Jenny Winge par hasard, en l'entendant parler norvégien avec son amie Fransiska. Il s'éprend de la jolie blonde. Leurs fiançailles, après le retour à Oslo, tournent au cauchemar.
Quelques temps après la rupture, la jeune artiste devient la maîtresse de Gert Gram, le père de Helge. Elle quittera celui-là également, fuyant au Danemark, en Allemagne puis à Rome.
Qui est donc Jenny Winge? A la fin du roman, nous ne le savons pas plus que Helge ou que Gert. Seul Gunnar Heggen la connaissait réellement, l'aimait et pourtant ne l'eut jamais.
Courant après son bonheur à travers l'Europe, la jeune femme pouvait-elle avoir une autre fin que le suicide? Cela se discute mais, pour ma part, Jenny me paraissait trop idéaliste pour se contenter de peu. Elle meurt comme tant d'autres grandes héroïnes de romans mais son histoire reste une grande pièce féministe.
___Vos avis?