
Auteur : Margaret Atwood
Edition : Vintage – J'ai lu
Date publication : 1985
Pages : 324
Prix : 10,50€ (vo) - 12€
Quatrième de couverture :
__La servante écarlate, c'est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice.
__Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort...
Œuvre majeure, La Servante écarlate n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell, Mais, au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable.
Extrait :
___« Même aujourd'hui qu'il n'y a plus de vrai argent, il y a encore un marché noir. Il y a toujours un marché noir, il y a toujours quelque chose qui peut s'échanger. »
___« En ce moment, je n'ai pas peur de lui. C'est difficile d'avoir peur d'un homme qui est assis à vous regarder vous mettre de la crème sur les mains. Cette absence de peur est dangereuse. »
___« How easy it is to invent a humanity, for anyone at all. »
Mon commentaire :
___La Servante écarlate était l'une de mes deux lectures pour mon cours de littérature anglaise de ce semestre. Ne vous laissez pas berner par la couverture (comme je l'ai fait lololol) cette histoire ne se passe pas au Moyen-âge ou dans je ne sais quel temps ancien.
___L'histoire se situe dans la République de Gilead, une théocratie récente qui a remplacé les États-Unis. Dans cet État, la femme est au centre du pouvoir car le peuple est frappée d'un important taux d'infertilité, la natalité est donc extrêmement faible. Parmi ces femmes, on retrouve Defred, une des servantes dont l'unique but est la procréation. A travers son récit on va découvrir le fonctionnement de cette république, avec ses enjeux et ses fondements, mais aussi la vie passée de Defred.
__Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort...
Œuvre majeure, La Servante écarlate n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell, Mais, au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable.
Extrait :
___« Même aujourd'hui qu'il n'y a plus de vrai argent, il y a encore un marché noir. Il y a toujours un marché noir, il y a toujours quelque chose qui peut s'échanger. »
___« En ce moment, je n'ai pas peur de lui. C'est difficile d'avoir peur d'un homme qui est assis à vous regarder vous mettre de la crème sur les mains. Cette absence de peur est dangereuse. »
___« How easy it is to invent a humanity, for anyone at all. »
Mon commentaire :
___La Servante écarlate était l'une de mes deux lectures pour mon cours de littérature anglaise de ce semestre. Ne vous laissez pas berner par la couverture (comme je l'ai fait lololol) cette histoire ne se passe pas au Moyen-âge ou dans je ne sais quel temps ancien.
___L'histoire se situe dans la République de Gilead, une théocratie récente qui a remplacé les États-Unis. Dans cet État, la femme est au centre du pouvoir car le peuple est frappée d'un important taux d'infertilité, la natalité est donc extrêmement faible. Parmi ces femmes, on retrouve Defred, une des servantes dont l'unique but est la procréation. A travers son récit on va découvrir le fonctionnement de cette république, avec ses enjeux et ses fondements, mais aussi la vie passée de Defred.

___Il n'y a pas énormément de personnages mais chacun a un rôle précis dans la vie de Defred. Ils sont pour la plupart ambivalents, ce qui nous rappelle que rien n'est tout noir ou tout blanc dans la république, et que personne n'est à 100% satisfait de sa position.
Q
___Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas été emportée par l'histoire sans voir les pages se tourner, au final je ne me suis pas intéressée plus que ça à l'histoire. Cependant j'aimais beaucoup les passages de l'ancienne vie de Defred, c'est ce qui me motivait réellement à avancer (en dehors du fait que ce soit une lecture obligatoire bien sûr). Ce n'était pas une lecture contraignante, mais ce n'était pas sensationel non plus, disons que c'était vraiment bien construit et pensé et que ça se laissait lire.
___Si La Servante écarlate est – largement – étudié en classe de littérature, c'est parce que c'est une brillante démonstration de la construction d'un régime dictatorial ; il nous montre que cela peut arriver plus facilement qu'on ne le croit, et par des moyens qui peuvent nous sembler anodins. Bien que long à lire de part le caractère monotone de la vie de Defred, c'est un excellent témoignage de ce qui pourrait arriver sans qu'on y fasse attention. Aujourd'hui plus que jamais, ce livre nous permet de réfléchir à ce qui nous entoure, nous fait nous poser les bonnes questions.
« Nolite te bastardes carborundorum »
S
S
S
En ce qui concerne la vo : Le vocabulaire, la syntaxe et la construction du récit sont accessibles pour un bon élève de Terminale, je dirais. Cependant, il est a noté que ce livre fait plus de 300 pages, donc si vous n'êtes pas habitué(e)s à lire de l'anglais, je vous le déconseille. Comme je l'ai dit, il ne se passe pas grand chose en soit, ça n'avance pas très vite, et comme on met plus de temps à lire dans une langue qui n'est pas la notre, vous aurez l'impression de ne pas avancer du tout et ça vous découragera. Globalement, je conseille la vo à ceux que l'histoire intéresse (merci pour ce point de génie), qui ont déjà l'habitude de lire en anglais peu importe la taille du récit, et qui ont de bonnes bases en vocabulaire.
En ce qui concerne la vo : Le vocabulaire, la syntaxe et la construction du récit sont accessibles pour un bon élève de Terminale, je dirais. Cependant, il est a noté que ce livre fait plus de 300 pages, donc si vous n'êtes pas habitué(e)s à lire de l'anglais, je vous le déconseille. Comme je l'ai dit, il ne se passe pas grand chose en soit, ça n'avance pas très vite, et comme on met plus de temps à lire dans une langue qui n'est pas la notre, vous aurez l'impression de ne pas avancer du tout et ça vous découragera. Globalement, je conseille la vo à ceux que l'histoire intéresse (merci pour ce point de génie), qui ont déjà l'habitude de lire en anglais peu importe la taille du récit, et qui ont de bonnes bases en vocabulaire.
Pitit + :
________• Il existe une adaptation cinématographique faite en 1990.
________• Le roman est également adapté en une série de 10 épisodes (nommée The Handmaid's Tale) dont le premier épisode sortira en Avril 2017 et franchement ça a l'air top, il y a Samira Wiley (Orange Is the New Black) dedans, je vous balance le trailer → ☻
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Sa-chan